Que perd-on et que gagne-t-on quand on se détache de ses propres origines pour s’intégrer ? Dans quelle mesure le désir d’assimilation coexiste avec l’attachement à ces racines trahies et abandonnées ?
Cet ouvrage essaie de répondre à ces questions à travers les romans d’Irène Némirovsky (1903-1942), d’Albert Cohen (1895-1981) et de Joseph Roth (1894-1939) qui décrivent des tentatives d’assimilation juive dans la société bourgeoise européenne. Les thématiques de la marginalité et de l’assimilation juive ont beau être spécifiques, ces oeuvres partagent quelques constantes avec les romans français d’ascension sociale du XIXème siècle et transforment le matériel juif en paradigme universel et humain. Décrivant les apories du procès d’assimilation juive, Némirovsky, Cohen et Roth révèlent les contradictions de l’intégration et les illusions d’égalité sociale sur lesquelles la société bourgeoise moderne se fonde.
Cet ouvrage essaie de répondre à ces questions à travers les romans d’Irène Némirovsky (1903-1942), d’Albert Cohen (1895-1981) et de Joseph Roth (1894-1939) qui décrivent des tentatives d’assimilation juive dans la société bourgeoise européenne. Les thématiques de la marginalité et de l’assimilation juive ont beau être spécifiques, ces oeuvres partagent quelques constantes avec les romans français d’ascension sociale du XIXème siècle et transforment le matériel juif en paradigme universel et humain. Décrivant les apories du procès d’assimilation juive, Némirovsky, Cohen et Roth révèlent les contradictions de l’intégration et les illusions d’égalité sociale sur lesquelles la société bourgeoise moderne se fonde.